Exposition jusqu'au 25 octobre 2014
Istvan PETO
"Fibrilles"
à la Galerie Atelier des Marches,
4 rue Malebranche, 75005 Paris
du mardi au samedi de 14h30 à 19h30
Ce n’est pas rien de lancer des mots, vol plané au-dessus de la chose peinte.
Dans un beau texte de huit pages « Voir sans être vu », écrit par Gilles Aillaud à propos de Vermeer, un peintre s’exprime sur les tableaux d’un peintre « frais comme s’ils avaient été bâclés, bien que mûrement réfléchis… »
Nous retiendrons, entre autres, cette idée ; nous la retiendrons pour la peinture d’István Peto : nous y tenons.
Il y a trois siècles et quarante ans, Vermeer nous a quittés ; on ne peut plus peindre comme Vermeer. Pardon ! Nul n’a peint comme Vermeer en son temps. Un peintre ne peint jamais comme un autre. Gilles Aillaud a dessiné, écrit et peint comme lui-même.
István Peto, autre peintre, à Saint-Denis, peint comme il le doit, près de la grande basilique funéraire, tombeaux vastes et blancs d’un mausolée monumental dans le remue-ménage de la banlieue. Il peint, non comme on devrait peindre — selon le goût des uns et des autres — mais comme il le doit — non seulement à lui-même — à la chose-peindre qui le reprend chaque matin et le quitte, tard dans la nuit, l’acte de peindre depuis quarante ans « des tableaux frais comme s’ils avaient été bâclés, bien que mûrement réfléchis… »
Michèle Cointe
Sans titre (2014), Huile sur toile 60/60cm |
Sans titre (2013), Huile sur toile 40/40cm |
Sans titre (2010), Huile sur toile 60/60cm |
"La création de l'abstraction" (2013), clip réalisé par Daniel Kupferstein.
Partez à la découverte des carnets d'Istvan PETO, ici : http://carnet4.wix.com/sketchbooks
Et pour une immersion totale dans l'univers d'Istvan PETO, c'est là : www.peto-art.com