samedi 8 novembre 2014

PIERRE GASTE : À tire-d'aile.


Le jour du vernissage de l'exposition
Vidéo également disponible en HD sur : http://vimeo.com/112500613

Exposition prolongée jusqu'au 17 Janvier 2015


           
 Pierre Gaste - Peinture acrylique sur calque (130x185cm)

Pierre Gaste

" Calques et Dessins "

Pierre Gaste - Peinture acrylique sur papier canson, pigments et feuille d'or (64x53cm)

   Galerie Atelier des Marches

4 rue Malebranche, 75005 Paris 

 Du mardi au samedi de 14h30 a 19h30

Pierre Gaste - Peinture acrylique, pigments, crayons de couleur et feuille d'or sur calque (108x143)



"PIERRE GASTE ENTRE CHIEN ET LOUP"


Pierre Gaste - Peinture acrylique sur calque (130x185cm)




Fragiles sont les images qui nous restent

de la pesanteur du monde et le peintre

qui requiert le monde au-delà du mensonge

il ne lui reste à peindre que les bribes incertaines

de ce monde où, malgré le désir de se tenir

il passe, exilé qui bâtit sa demeure

sur le territoire inventé de l’œuvre

C’est de lui-même au plus profond que se livrent

les images qui inscrivent le rébus irrésolu

de son destin pâle entre vie et mort










Pierre Gaste - Peinture acrylique sur calque (120x185cm)


D’un oiseau l’aile brisée n’atteint plus les cimes

souvenir du vol ou dérisoire parure de celui

qui du monde s’esquive et rivalise

avec les oiseaux plus légers que la pensée

Et même le cheval ne court plus dans un monde

qu’aurait en immobilité figé quelque verdict

(alors une flèche peut bien s’ériger en signal

sophiste au milieu de la voûte céleste)

Des ombres bleues annoncent une nuit

qui ne sera pas définitive puisque l’or et l’argent

y transfigurent quelques souvenirs du monde



Pourtant elle vit encore, la terre, en effervescence

végétale qui conquiert les chapiteaux du ciel
Pierre Gaste - Peinture acrylique sur calque (120x120cm)

elle vit, la terre, pas si étrangère au ciel qu’il

fut dit par ceux qui n’aimèrent pas le monde

et l’homme pourrait bien y prendre résidence

pour peu qu’il se réjouisse ici, maintenant

de l’absence des dieux et de la beauté du monde

alors les mains de l’homme ne laisseraient plus filer

le temps, les yeux de l’homme seraient le miroir

du monde et l’homme ne serait plus

cet être demi-mort ivre d’une nostalgie

sans lieu, sans feu où habiter la nuit












Pierre Gaste - Peinture acrylique sur calque (110x130cm)
L’homme qui dessine le peu qu’il sait du monde



cet homme-là est seul au monde, seul avec les images



du peu de monde qu’il porte en lui, seul




d’être au monde sans destin mais dans la pureté

même d’être au monde, d’y être

homme, bien que fragile autant que les images

qui sont sur cette terre, la nôtre, son seul bien.

                        Gilles Plazy


                     


Et maintenant, il vous suffit juste de vous envoler jusqu'à nous...
Pierre Gaste - Détail d'une peinture acrylique sur papier canson avec ajout de feuille d'or.

jeudi 18 septembre 2014

Istvan PETO : " Fibrilles ", agitations cellulaires.

Exposition jusqu'au 25 octobre 2014

Sans titre (2013), Huile sur toile 130/195cm

 Istvan PETO

 "Fibrilles"


à la Galerie Atelier des Marches,
4 rue Malebranche, 75005 Paris
du mardi au samedi de 14h30 à 19h30


     Ce n’est pas rien de lancer des mots, vol plané au-dessus de la chose peinte.

     Dans un beau texte de huit pages « Voir sans être vu », écrit par Gilles Aillaud à propos de Vermeer, un peintre s’exprime sur les tableaux d’un peintre « frais comme s’ils avaient été bâclés, bien que mûrement réfléchis… »

     Nous retiendrons, entre autres, cette idée ; nous la retiendrons pour la peinture d’István Peto : nous y tenons.

     Il y a trois siècles et quarante ans, Vermeer nous a quittés ; on ne peut plus peindre comme Vermeer. Pardon ! Nul n’a peint comme Vermeer en son temps. Un peintre ne peint jamais comme un autre. Gilles Aillaud a dessiné, écrit et peint comme lui-même. 

     István Peto, autre peintre, à Saint-Denis, peint comme il le doit, près de la grande basilique funéraire, tombeaux vastes et blancs d’un mausolée monumental dans le remue-ménage de la banlieue. Il peint, non comme on devrait peindre — selon le goût des uns et des autres — mais comme il le doit — non seulement à lui-même — à la chose-peindre qui le reprend chaque matin et le quitte, tard dans la nuit, l’acte de peindre depuis quarante ans « des tableaux frais comme s’ils avaient été bâclés, bien que mûrement réfléchis… »

                                                   
                                                      Michèle Cointe

Sans titre (2014), Huile sur toile 60/60cm


Sans titre (2013), Huile sur toile 40/40cm

Sans titre (2010), Huile sur toile 60/60cm


Sans titre (2012), Gravure, Eau-forte 20/30cm

"La création de l'abstraction" (2013), clip réalisé par Daniel Kupferstein.

Partez à la découverte  des carnets d'Istvan PETO, ici :       http://carnet4.wix.com/sketchbooks
Et pour une immersion totale dans l'univers d'Istvan PETO, c'est là : www.peto-art.com






jeudi 8 mai 2014

Johnny Friedlaender et Brigitte Coudrain : Deux coeurs gravés pour "Un Grand Amour".

Prolongation de l'Exposition jusqu'au 12 Juillet 2014

à la Galerie Atelier Des Marches
4 rue Malebranche, 75005 Paris
du mardi au samedi de 14h30 à 19h30






Graver;

Ils en savent quelque chose

L'arbre, la pierre, et le métal,

En ont reçu

Le trait, la blessure et la grâce


Solennellement

Graveur

Toujours à la pointe





       À  deux pas des Marches de la rue Malebranche, il y avait un grand amour… La légende du réel ne s’offrant pas aux regards comme les fleurs, je passai mon chemin sans le voir. Dans l’incipit qui sert de présentation aux deux œuvres, j’attire votre attention sur la part de hasard qui agit dans les rencontres que l’on aurait dû faire et que l’on ne fait pas, et que l’on finit par faire comme si elles avaient dû finalement arriver.
               
                                                                                                                       Michèle Cointe.


Et pour en connaître davantage, le site officiel : www.johnnyfriedlaender.eu



lundi 3 février 2014

MAGALI MARTIJA-OCHOA : " Le Grand Drap de la Fidélité "


Exposition du 1er Février au 1er Mars 2014

  Magali Martija-Ochoa


 Le Grand Drap de la Fidélité 
oeuvres peintes sur hollofil entoilé

Galerie Atelier des Marches
4 rue Malebranche, 75005 Paris
du Mardi au Samedi, de 14H30 à 20H00

Magali Martija-Ochoa : "Les coups de couteaux dans le contrat"
Fusain et encre sur hollofil entoilé (81,5x117)


Magali Martija-Ochoa : "Le torchon brûle"
Fusain et encre sur hollofil entoilé (82x117)


     Une jeune artiste s’expose de l’intérieur, construction parcellaire vibrante par le biais d’une palette de couleurs en effusion, bleu vif, rouge vermeil, jaune éclatant, noir d’encre et des ténèbres.
     Au bout de ses doigts, les poudres sont comme des piments malaxés, des huiles étincelantes, des farines grasses, la « cuisine » raffinée et onctueuse des pastels au service de l’organisme délicat d’une pensée.
     N’entre pas qui veut, par un « coup d’œil », embrasser cet ensemble, un monde personnel, actif, donné à voir sur le vif du ressenti et pour reprendre l’expression de Paul Valéry : « les vérités sont…. des constructions, non des trésors. »
     Le travail de Magali Martija Ochoa, c’est chose en cours et à suivre avec attention, une chronique de la vie ordinaire – ses joies, ses douleurs, ses questionnements - mise au service de la couleur.


                                                                                              Michèle Cointe


Magali Martija-Ochoa : "Sursis : la vie rêvée"
Pastel gras et huile sur hollofil entoilé (81,5x116)

Pour en savoir plus sur l'artiste :

magalimartijaochoa.fr


Magali Martija-Ochoa : "L'été"
Fusain, pastel gras et huile sur hollofil entoilé (82x117)